VINCI Autoroutes devait intégrer le projet au plus près de son environnement. L’enjeu principal était de garantir l’intégration de l’aménagement et des infrastructures dans le paysage. Cet enjeu paysager se doublait d’un enjeu environnemental : le projet devait préserver les boisements autant que possible, favoriser la réutilisation de matériaux au service du projet – tels que les sols – et utiliser des espèces locales, tout en essayant de limiter la prolifération d’espèces envahissantes déjà présentes, comme le Robinier faux-acacia ou le Laurier palme.
Dès la phase amont du chantier, un projet d’aménagement paysager a été défini. L’objectif : optimiser l’intégration de l’aménagement dans son environnement en limitant les emprises foncières et en contribuant à améliorer le cadre de vie des riverains.
Lors de l’élargissement du périphérique nord, les talus de part et d’autre ont été conçus pour préserver au mieux la végétation existante. VINCI Autoroutes a opté pour des talus dits « raidis », une technique spécifique permettant de limiter au maximum l’emprise du projet sur l’environnement. Leur inclinaison est plus forte que la pente naturelle, ce qui réduit la zone à déblayer et permet ainsi de limiter le défrichement du boisement actuel.

Lors de l’élargissement du périphérique nord, les talus de part et d’autre ont été conçus pour préserver au mieux la végétation existante. VINCI Autoroutes a opté pour des  talus dits « raidis », une technique spécifique permettant de limiter au maximum l’emprise du projet sur l’environnement. Leur inclinaison est plus forte que la pente naturelle, ce qui réduit la zone à déblayeret permet ainsi de limiter le défrichement du boisement actuel.  

PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ

L’aménagement de la Porte de Gesvres s’inscrit dans le cadre de la démarche dite ERC – Eviter, Réduire et Compenser – qui consiste à concevoir un projet en réduisant au maximum l’impact sur l’environnement. Consciente des enjeux liés à son activité, VINCI Autoroutes a ainsi mis en place de nombreuses mesures pour préserver les milieux naturels, en maître d’ouvrage responsable. Aux abords du chantier, plusieurs espèces animales et végétales ont été recensées. Certaines d’entre elles ont fait l’objet de mesures compensatoires. C’est le cas notamment du Grand Murin, du Murin Myotis et de la Pipistrelle Commune ; des chiroptères qui ont bénéficié d’installation de gîtes. Pour favoriser la protection des reptiles, des andains ont été implantés. Des mares ont été créées pour les amphibiens tels que le Triton Palmé, la Rainette Verte ou la Grenouille Agile.

Lors des défrichements nécessaires à la réalisation des travaux, menés hors période de nidification, les arbres présentant des potentialités intéressantes ont été identifiés et déplacés selon un protocole spécifique. Ainsi, l’habitat du Grand Capricorne a été réimplanté en dehors du chantier pour ne pas perturber cette espèce protégée. En complément, des magnolias existants dans le périmètre de l’échangeur ont été transplantés aux abords du chantier pour rester dans leur environnement initial.

Dans la cadre des mesures de compensation liées à l’aménagement de la Porte de Gesvres, plus de 260 000 plants et arbres ont été plantés sur les périphériques nord et est, et sur l’autoroute A11.  La majeure partie sont de jeunes plants (40 à 80 cm de haut), issus d’un ensemble de végétaux locaux. En complément, plusieurs mesures de protection de l’avifaune ont été mises en place : 15 hectares de boisements et 3 000 m2 de zones humides ont également été restaurés, soit une compensation de plus de 200% par rapport à la surface de zone humide concernée par le projet. Ces mesures compensatoires pour l’avifaune ont été réalisées par l’Association ATAO, une association locale engagée pour l’insertion professionnelle. Leurs actions ont consisté au retrait de bâches plastiques dans les zones boisées, à l’éradication des espèces végétales invasives telles que les Robiniers, les Lauriers Palmes, les Erables Sycomores et à la plantation d’espèces locales adaptées pour favoriser la réouverture du milieu naturel et la diversité de la faune.

Un coordonnateur environnement et un écologue, spécialement dédiés au chantier, ont veillé continuellement à la bonne mise en œuvre de ces différentes mesures.

Un partenariat a été mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement de la Porte de Gesvres entre VINCI Autoroutes et la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Il s’inscrit dans la durée puisque l’ensemble des actions menées et des mesures réalisées feront l’objet d’un suivi écologique sur 30 ans. 

PROTÉGER LA RESSOURCE EN EAU

Le secteur de la Porte de Gesvres est aujourd’hui doté de 3 bassins de rétention des eaux pluviales autoroutières. Deux bassins ont été agrandis et un troisième a été construit, au centre de l’échangeur. Ces aménagements visent à récupérer l’ensemble des eaux de pluies et de ruissellement en provenance de la chaussée et à garantir un éventuel confinement de pollutions accidentelles. Leur dimensionnement a été conçu pour contenir une pluie d’occurrence décennale. A eux trois, ils représentent une capacité de 7 000 m3.

LIMITER LES NUISANCES SONORES

L’intégration de l’aménagement de la Porte de Gesvres dans son environnement passe par le respect des règlementations et normes en vigueur. Dans le cadre du projet, un écran acoustique bas carbone de 365 mètres de long a été mis en place sur le périphérique nord pour préserver le cadre de vie des riverains de l’Angle Chaillou. Les travaux se sont achevés en janvier 2024. En complément, plusieurs habitations ont bénéficié d’isolations individuelles de façades. Sur les périphériques nord et est, de nouveaux enrobés à propriétés phoniques ont par ailleurs été appliqués, qui complètent ce dispositif sur l’ensemble des voies. Ils permettront d’atténuer au maximum le bruit de roulement des véhicules sur la chaussée.

En complément des mesures réglementaires compensatoires, VINCI Autoroutes a mené, en concertation avec les collectivités, des actions volontaires d’accompagnement engagées sur la préservation de la biodiversité. Des travaux de renaturation et de végétalisation ont été menés à La Chapelle-sur-Erdre, au niveau des îlots centraux de l’axe de la VM39 et de son accotement ouest. Plus de 40 arbres et arbustes ont ainsi été plantés, issus des essences suivantes : aulne, saule, érable, et frêne. Au total, ce sont plus de 4 000 m2 qui ont été renaturés et végétalisés.

QUELQUES CHIFFRES

  • Près de 30 mesures environnementales déployées
  • Création de 3 km de Chaucidou
  • 1 Voie Réservée aux Transports en Commun sur l’A11
  • 365 m d’écrans acoustique bas carbone
  • 260 000 plants et arbres implantés
  • 3 km de talus raidis